23 mars 2020

Le Travail qui relie : ressentir son lien au vivant, retrouver l’énergie d’agir

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Dans cette période étrange, saturée d’inquiétudes, je trouve particulièrement pertinent de vous faire découvrir Le Travail qui relie. Derrière ce nom tout sauf sexy se cache une approche passionnante et extrêmement intéressante pour quiconque éprouve des émotions difficiles face au changement climatique et s’interroge sur le sens de ses actions et sur sa place dans le monde.

Le Travail qui relie, une approche d’écologie profonde

Créée par la militante écolo Joanna Macy, cette méthodologie de travail permet d’expérimenter notre appartenance et notre connexion au vivant, d’exprimer nos ressentis face à l’état du monde, et de renouer avec l’énergie d’agir pour participer à un changement de cap.

Clairement, la réalité est anxiogène. Tellement anxiogène que beaucoup d’entre nous préfèrent fermer les yeux sur la situation, ou en tout cas sélectionner les informations. Pour d’autres, la confrontation avec la perspective d’un effondrement a entraîné un tel choc émotionnel qu’ils ont plongé dans l’éco-anxiété. Dans les deux cas, le passage à l’action devient difficile. Trop dérisoire, trop inutile et/ou trop “c’est-pas-à-moi-d’agir”.

L’immobilité, qu’elle résulte du déni ou de l’état d’apathie, est l’une des plus grandes menaces pour notre société.

Comment garder les yeux ouverts sur la réalité, sans être paralysé par la gravité de la situation ? La proposition du Travail qui relie, c’est d’accepter ce qu’il se passe et ce qui nous traverse, pour in fine pouvoir se (re)mettre en mouvement.

L’approche du Travail qui relie expliquée par deux facilitatrices

Vendredi dernier, j’ai échangé avec Amélie et Brianne, facilitatrices et organisatrices d’ateliers de Travail qui relie en Dordogne (24). Au cours de cette heure d’entretien, elles m’ont expliqué leur vision de cette approche, ce que ça a changé dans leur vie, comment se déroule un atelier…

Si vous êtes concerné·es par des angoisses, du stress, de la tristesse, de l’impuissance, bref, toutes sortes d’émotions douloureuses face à la situation environnementale et climatique, je vous recommande vraiment de regarder cette interview, pleine de pépites pour mieux vivre nos ressentis et retrouver nos pleines capacités d’action !

Envie de vous lancer ?

L’expérience vous intrigue, vous tenteriez bien l’aventure après le confinement ? Pour trouver un atelier près de chez vous en France, Belgique ou Suisse, rendez-vous sur : Ateliers de Travail qui relie

Et pour en savoir plus sur la démarche : Work that reconnects (site en anglais).

Plus d’idées pour vivre heureux :
👉 J’ai vu un psy pendant des années (et c’était génial)
👉 Commencer la méditation de pleine conscience avec 10 minutes par jour

Qu’avez-vous pensé de cette approche ? J’ai hâte de lire vos réactions dans les commentaires 🙂

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6 Commentaires

  1. Lucie

    Merci pour cette découverte du Travail qui relie, totalement inconnu à mes yeux jusqu’alors ! Je suis sûre que ça peut aider beaucoup d’entre nous qui sommes atteins par l’éco-anxiété, comme tu le dis, je vais relayer avec plaisir. Bisous 🙂

    Réponse
  2. Lucile

    Chère Anaëlle, je me permets une réaction personnelle comme je constate que tu as reçu peu de commentaires (c’est une litote). Pour ma part, dans la situation actuelle (télétravail et télécrèche), je n’arrive pas à regarder une interview d’une heure. Pourtant, ta vidéo m’intéresse au plus au point. Est-ce qu’il te serait possible d’inclure quelques idées-clé de plus dans ton post ? J’imagine que je ne suis pas la seule dans cette situation… Un grand merci par avance pour ta réponse !

    Réponse
    • Anaelle

      Bonjour Lucile, c’est une bonne idée. Je m’y pencherai après l’écriture du livre 🙂

      Réponse
  3. Guillard Fabienne

    Merci.
    Ma visite sur ce blog, cette vidéo fait écho aux mal êtres que je ressens et qui me fatigue temps.
    Je suis toujours dans le perfectionnisme sur le zéro déchet ,mon rôle de maman, la scolarité de ma fille et rien ne va comme je le voudrais et je suis fatiguée profondément.
    J’ai envie de lâcher prise mais ne sais comment mis prendre.
    Merci de tes conseils.
    Fabienne

    Réponse
    • Anaelle

      Bonjour Fabienne, ton message tombe à pic. Le blog est au ralenti tant que je n’ai pas fini d’écrire mon livre, mais prendra ensuite un virage plus “développement personnel” (à défaut d’une meilleure expression), justement pour adresser ce genre de questionnements. Il y a beaucoup de souffrance dans l’écologie, j’ai envie de parler de ça. À bientôt !

      Réponse

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